Championnat 2026

Tendances Avant l'Australie (1ère Partie) :

Le championnat s’annonce très excitant. Quelques lignes ne suffiront pas à expliquer pourquoi. On prédit une compétition très serrée, car chaque équipe, y compris les nouveaux venus et ceux du fond de grille, a un atout dans sa manche : Que va faire Newey chez Aston Martin ? Il a parlé d’une mauvaise corrélation avec le simulateur qui nécessiterait deux ans pour être résolue ! Est-ce que Williams va continuer à surprendre avec James Vowles aux commandes ?

Que va donner le moteur Audi, avec un règlement incluant de l’électronique à tous les niveaux ? S’ils ne sont pas en mesure de rendre visible leur talent, le jeune Bortoleto n’en est pas moins surprenant en qualifications, quand Hülkenberg se montre solide en course. Le co-management Binotto‑Weathley est, à l’image du duo de pilotes, l’un des plus impressionnants du plateau. Des infrastructures viennent d’être terminées en Angleterre en juillet 2025, pour compléter celles déjà en place en Suisse. Les ambitions sont là, le talent certainement, mais avec des motoristes moins expérimentés que du côté de Red Bull Powertrains, par exemple, qui se prépare depuis des années à ce tournant de la F1.

Justement, que va donner ce Red Bull « Powertrains / Honda / Ford / toutes les marques qui ont envie que leur nom apparaisse ici, yolo, plus on est de fous plus on rit » ? Sans Horner, la fête sera-t-elle plus folle ? Et Alpine dans tout ça ? Flavio est le plus vieux renard du paddock, et il est loin d’être un bras cassé : il a flairé bien avant tout le monde que Mercedes préparait le casse du siècle et n’a pas hésité à sacrifier les employés de Viry‑Châtillon pour gagner en performances. Si leurs aérodynamiciens sont aussi talentueux qu’ils le prétendent, ils pourraient créer la surprise en 2026 : n’oubliez pas que McLaren, l’équipe qui domine actuellement le championnat 2025, est également motorisée par Mercedes !

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Tendances Avant l'Australie (2ème Partie) :

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Que dire « des autres » : Ferrari est prête au combat avec sa dream‑team Vasseur‑Hamilton‑Leclerc. Sous‑estimée à l’image de Sauber. Leclerc n’a pas à rougir de ses performances face à Lewis, et Vasseur a un bilan très honorable, en plus d’avoir chipé Lewis à Mercedes… Mercedes qu’on attend au sommet avec, selon les indiscrétions, le meilleur moteur du plateau, mais avec un Russell lui aussi étincelant et sous‑côté. Racing Bulls va continuer à former des pilotes de son côté… et des team managers apparemment, puisque Meckies, le principal de Racing Bulls, a été promu chez l’écurie mère : que va donner Racing Bulls, maintenant sous la direction de Permane ? Cadillac, la petite nouvelle, attend son droit d'entrée depuis Mathusalem, et annonce dépenser 30 000 000 $ par mois dans le podcast "High Performance". Ils ont conclu un accord pour être motorisé par Ferrari, car partir d'une feuille banche représenterait trop de travail pour arriver avec à la fois le châssis et le groupe propulseur prêts à temps pour le début de la saison prochaine !

En dehors même de tous ces changements qui suscitent notre curiosité, la nature même du règlement va pousser les pilotes à conduire de façon plus stratégique, en gérant leurs ressources électroniques : leurs boosts se déchargeront en effet plus vite que votre smartphone et ces derniers adopteront des formes et fonctionnalités multiples. Certaines mauvaises langues disent qu’il n’y a pas assez de freinages à Monza et que les volants vont rapidement se transformer en « blue screen of death », les freinages représentant en effet une source de chargement pour tous ces systèmes. Rendez‑vous le 6 septembre 2026 pour cette édition du Grand Prix d’Italie à ne pas manquer ! Et pour ceux qui aiment suivre la F1 plus régulièrement, heureusement les festivités reprendront bien avant : dès le dimanche 8 mars, aux alentours de 5 heures du matin !

Ah oui ! Je n'ai pas évoqué Haas ! Partir faire la guerre avec une petite cuillère est juste ridicule, surtout quand on voit l'artillerie lourde que prépare la concurrence ! Quand à McLaren, c'est triste à dire, mais ils sont actuellement au sommet et toute autre position que premier ne serait qu'une déception pour eux. C'est d'autant plus surprenant qu'ils soient si performants, parce qu'ils ne développent pas leur propre moteur, et doivent ainsi jongler avec les contraintes du Mercedes, dont ils sont clients. Toto Wolff est certainement vert de rage de se faire battre par son client, et doit préparer soigneusement sa vengeance, à n'en pas douter (à coup de harcèlement téléphonique à un certain Max Verstappen, entre autres préparatifs), une vengeance qui prendra place dans l'arène des circuits de la saison 2026, visières fermées, et pieds au plancher...

Le Championnat de F1, en Tournée Internationale !

En 2024, le championnat du monde de F1 est passé de 22 à 24 manches. Du côté des courses sprint, leur nombre est passé de 3 à 6 par an depuis 2023, ce qui ramène le championnat à 30 épreuves réparties sur 9 mois, avec une trêve hivernale ramenée à 13 ou 14 semaines, selon les saisons. Le circuit urbain de Madrid pourra être remplacé par un détour à Imola, si les infrastructures ne sont pas prêtes dans les temps pour accueillir la première édition du grand-prix. Le calendrier des courses sprint pour 2026 n'a pas encore été officialisé par la Formule 1.