Carlos Sainz ne recule devant rien, pas même devant Verstappen. En même temps, quand on a survécu à un duo avec Lando Norris et aux briefings Ferrari, on ne craint plus grand-chose. Il dit même que ça lui donne confiance… C’est sûr, en F1, on en a besoin, surtout quand on signe chez Williams.

Carlos Sainz :


« Je pense que tout le monde a vraiment du mal à être le coéquipier de Verstappen. (…) Cette première année ensemble m’a donné la confiance nécessaire pour savoir que je peux affronter n’importe qui. (…) Ça me donne toujours envie d’affronter les meilleurs, sans jamais me dire : ‘Lui, je ne veux pas’. (…) Je sais que je peux encaisser n’importe quel pilote à mes côtés, je le sais parce que j’ai déjà réussi par le passé. »

On sent que Sainz adore la baston : il a déjà croisé la route de Verstappen, Leclerc, Norris, Hülkenberg et maintenant Albon, et il en redemande. Il a la confiance d’un mec qui pense que « coéquipier » rime avec « punching-ball ». C’est beau, cette mentalité : il ne dit jamais non à un bon combat, quitte à finir au tapis. Espérons juste qu’il garde cette motivation quand il verra la Williams d’Albon dans ses rétros… et qu’il réalise que ce n’est pas un drapeau bleu.


Sainz a choisi le 55 pour écrire « Carlo55ainz » en leet speak sur ses casquettes.

Chez Williams, James Vowles parle de Carlos Sainz comme on parle d’une vieille tondeuse : ça coupe un peu, mais pas encore droit. Il admet que l’équipe « n’a pas donné le meilleur »… et Carlos non plus. En F1, même les excuses roulent à fond.

James Vowles :


« Avec Carlos, je pense que nous n’avons pas donné le meilleur de nous-mêmes cette année. (…) Il a commis des erreurs en piste. Il y a eu les mêmes erreurs que nous. (…) Pour moi, il s’agit de fixer des limites et d’avancer à partir de Spa. (…) Pour Carlos, il s’agit d’obtenir les résultats dont je sais que nous sommes capables ensemble, ce que nous n’avons pas fait cette année. »

Vowles résume : Carlos fait des erreurs, l’équipe aussi, tout le monde se rate… un vrai sport collectif ! Mais il promet de « fixer des limites » dès Spa. Ce sera un défi, car Spa est souvent humide, et la moindre faute peut coûter cher. Avec des résultats promis « ensemble », espérons qu’ils évitent au moins… de finir ensemble dans le bac à gravier.


James Vowles, ingénieur britannique clé des succès de Brawn GP en 2009 et stratège des huit titres Mercedes, devient en 2023 team principal de Williams Racing.

L'analyse de CleanAir . Racing :

Pendant que Sainz pense qu’il mérite mieux qu’un volant Williams, son team principal évoque sa saison en demi-teinte. Selon notre analyse, Sainz n’a pas perdu sa pointe de vitesse mais ne concrétise pas le potentiel de sa monoplace en course, ce que son équipier Albon réussit pourtant. En effet, Sainz a été impliqué trois fois dans des accidents cette saison : en Australie, à Bahreïn et à Miami. Avant de passer son temps à râler et clamer « prétendre mieux », Carlos devrait s’appliquer à satisfaire son employeur actuel. Carlos vit très mal la perte de son volant Ferrari, sa seule chance dans un top-team, envolée avec l’arrivée d’Hamilton. Pourtant, Albon a lui aussi perdu une opportunité dans un top-team, Red Bull, de manière beaucoup plus brutale, mais il ne passe pas son temps à pleurnicher ; au contraire, Albon est heureux chez Williams et la considère comme une future championne. Albon a le bon état d’esprit, positif.

En F1 comme en cuisine, râler ne donne pas plus de goût aux résultats. Alors, Carlos, range le mouchoir et prends exemple sur Albon : chez Williams, on ne vise pas encore les étoiles, mais on assume le plat du jour avec le sourire.


Sainz a été impliqué 3 fois dans des accidents cette saison : Australie, Bahreïn et Miami.

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