Red Bull : quand 2 % des parts en Suisse suffisent à mettre Horner à la porte
Chez Red Bull, on pensait que les seules collisions se faisaient en piste. Raté. Dans les coulisses, une petite part de 2 % a suffi à renvoyer Christian Horner au paddock des licenciés. Voici comment une canette peut exploser… par le fond.
Tout commence dans les années 80, quand l’Autrichien Dietrich Mateschitz découvre en Thaïlande une boisson qui soigne son jet lag et invente le business modèle le plus rentable depuis la roue. Les parts sont partagées : 49 % aux Autrichiens, 49 % à la famille Yoovidhya, et un modeste 2 % pour Chalem Yoovidhya, « pour plus tard », comme on glisse un pourboire à un serveur. Pendant quarante ans, la famille thaïlandaise empoche 51 % des profits en laissant les Autrichiens piloter. À la mort de Mateschitz en 2022, la gouvernance déraille : Horner rêve de trôner seul, essaie d’écarter Marko et de déménager le siège à Dubaï. Ambiance : plus tendue qu’un ressort. Les performances F1 plongent, et Verstappen sauve les meubles à lui tout seul. Problème : les 49/49 bloquent toute décision. En mai 2025, coup de théâtre : Chalem Yoovidhya transfère ses 2 % à un trust suisse neutre, pour arbitrer les disputes comme un juge de touche en chocolat. La structure devient 49/49/2, et le trust tranche en faveur d’un licenciement de Horner. La famille thaïlandaise et Mark Mateschitz se rabibochent, la gouvernance retrouve son calme… mais l’écurie F1 reste dans le brouillard. Et Verstappen hésite : rester dans la canette ou filer chez Aston Martin pour retrouver Honda et Newey ?
Pour savourer toute l’histoire, plus pétillante qu’un Red Bull secoué, regarde la vidéo complète de B Sport ci-dessous.
Ce "tiers neutre" possesseur des fameux 2% des parts de Red Bull, aurait basé son choix en faveur du retrait de Christian Horner, quand aux choix stratégiques concernant les saisons à venir, plus précisément 2026 et 2027, estimés "peu judicieux".
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