Horner hué, Horner viré : quand vendre des canettes passe avant gagner des courses… Horner n’était plus bankable

Dans un épisode coup de tonnerre du podcast d’Autosport, la rédaction revient sur le licenciement spectaculaire de Christian Horner par Red Bull. Parmi les invités, le journaliste autrichien Christian Nimmervoll apporte un témoignage éclairant et parfois croustillant sur les coulisses d’un pouvoir qui vacille. Christian Nimmervoll rappelle que tout a commencé dès mars 2024, lors du Grand Prix d’Arabie Saoudite, quand des accusations de comportement inapproprié envers son assistante avaient déjà failli coûter sa place à Horner. Soutenu à l’époque par les actionnaires thaïlandais, il a ensuite tenté de leur prouver qu’il restait l’homme de la situation malgré les départs de figures clés comme Adrian Newey, Rob Marshall ou Jonathan Wheatley. Mais sans Verstappen, Red Bull n’était plus qu’une équipe de milieu de grille. Un autre moment marquant, raconte Nimmervoll, a cristallisé la perte de confiance de la direction :
« Je pense qu’au tout début de l’année, lors du lancement de la F1‑75 à Londres, quand Christian et Oliver Mintzlaff ont été hués, on m’a dit que cela avait été un autre moment clé où la direction senior de Red Bull s’est dit qu’il y avait probablement un plus gros problème avec Christian que ce qu’elle pensait. »
Cette humiliation publique a scellé son sort auprès d’une marque qui soigne avant tout son image. Chez CleanAir .Racing, on ne peut que conclure avec notre sens de la formule :
« Les actionnaires de Red Bull veulent vendre des canettes et un ambassadeur (Christian Horner) hué n'est pas un vecteur de profit pour des boissons. La décision est politique : elle concerne la réputation de la marque Red Bull dans le monde, elle ne concerne aucunement les performances de sa division "Racing" et se soucie encore moins de l'ancienneté de l'employé remercié. »
🎧 La vidéo est à retrouver ci‑dessous.
Podcast Autosport avec Christian Nimmervoll
Discussion