Riccardo Patrese a pris un bon bol d’air et nous a servi sa météo de la F1. Pour lui, Ferrari respire enfin, Red Bull tousse un peu, et Newey manque plus qu’un parmesan oublié dans les pâtes. Comme quoi, même retraité, on peut toujours mettre un coup de vent dans le paddock.

Riccardo Patrese :


« Ferrari a eu des résultats en dents de scie, sans cohérence, mais après les tempêtes, l’air s’améliore (…) tout est calme autour de Vasseur. Horner est très bon et a 20 ans de succès, mais les histoires de l’an dernier restent un problème. Je lui ai envoyé un message de soutien (…) c’est un très bon directeur, mais Ferrari veut peu de distractions. (…) On ne peut pas tout reprocher à Horner, le vrai problème c’est que Newey est parti. Il est exceptionnel, ses voitures ont tout gagné en 30 ans (…) je ne sais pas pourquoi ils l’ont perdu, je pense qu’il est très proche de Horner. »

Patrese a peut-être rangé son casque, mais il sait encore où ça souffle. Il voit Ferrari retrouver son calme, à croire qu’ils ont enfin payé la facture du ventilateur. Il soutient Horner mais note que ses casseroles résonnent plus fort qu’un podium vide. Quant à Newey, il le décrit comme irremplaçable, comme un espresso en fin de repas : on ne s’en passe pas. Bref, Patrese distribue compliments, piques et nostalgie avec la précision d’un vieux moteur bien réglé.

En F1 comme en cuisine italienne, mieux vaut garder ses amis… et son ingénieur étoilé.


Riccardo Patrese, champion de karting 1974 et ex-recordman de Grands Prix, a signé 6 victoires en F1 entre 1977 et 1993 avec Brabham, Williams et Benetton.

Buy me a coffee