Fernando Alonso a encore frappé, mais cette fois avec des mots. En parlant de Bortoleto, il l’a encensé comme un pizzaiolo qui aurait trouvé la recette de la meilleure margherita. Pour lui, c’est « le meilleur de sa génération »… mais toujours derrière lui, évidemment. Comme quoi, même quand il complimente, Alonso n’oublie jamais de rappeler qui a la plus grosse… pédale d'accélérateur.

Fernando Alonso :


« À Abu Dhabi, j’ai pensé qu’il était le meilleur de cette génération. Il a gagné la Formule 3 en tant que débutant, il a gagné la Formule 2 en tant que débutant. Pas d’essais avec des voitures plus anciennes, pas de programmes TPC, rien du tout. Venir en Formule 1 et continuer à faire un travail incroyable... d’autres peuvent avoir de meilleurs packages (…) peut-être que d’autres connaîtront le succès avant lui, mais finalement, sur le long terme, il sera toujours le meilleur de cette génération. La preuve en est que les voitures étaient toutes identiques dans les catégories précédentes. Aujourd’hui, même avec une équipe en difficulté l’année dernière, je pense qu’entre Nico (NDLR : Hulkenberg) et lui, ils ont réussi à apporter une nouvelle motivation et l’équipe s’améliore également. Jusqu’à présent, ce qu’il fait est incroyable. »

Alonso voit en Bortoleto le meilleur de sa génération, ce qui est un joli compliment… tant qu’on ne demande pas à laquelle appartient Fernando. Il souligne qu’il a tout gagné sans aide, ni voitures anciennes, ni programme spécial, ni excuses, bref, un mec qui ne s’échauffe même pas avec les roulettes. Il ajoute qu’à long terme, il sera toujours le meilleur, un peu comme un bon vin qui finit par humilier la piquette. Et même s’il reconnaît son talent incroyable, Alonso glisse quand même qu’il a franchi la ligne devant lui. Parce qu’Alonso sans une petite pique, c’est comme une pizza sans fromage : sec et triste.

En F1, on peut féliciter les autres… tant qu’on leur rappelle gentiment qui reste le patron.


Fernando Alonso est devenu en 2018 le premier pilote de l’histoire à être à la fois champion du monde de Formule 1 et du championnat du monde d’endurance WEC.

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